Toute l’intuition de l’humanité est à la recherche de son unicité autonome sans se rendre compte, cette recherche, qui se traduit par l’envie de saisir son image identitaire propre dans la multitude de ce monde, qui sert comme une platform dans le vide de son existence, mais le plus grand danger de l’humanité, le blocage du monde physique qui se reflète sur son œil nu ainsi que sur le raisonnement de son cerveau saisi à partir d’une logique traçante (puisque….donc…..ce qui implique), avaient créé un blocage réflexif au niveau de sa conscience, et cette conscience par conséquent, qui est déjà victime d’un traçage, voulait trouver son unicité à travers cette caractérisation ; tout ce qu’elle va trouver par la suite, c’est des images holographiques projetées qui n’ont pas d’origine, et qui ne sont même pas les siennes, car elles ont été visualisées à partir d’une angoisse qui incite un processus compensatoire permanent pour tenter d’atténuer le choc de cette inquiétude.

Le monothéisme que représentent juifs, chrétiens et musulmans, dans son état primordial, se devait d’être la cause principale d’un monde psychique de métamorphose nourrissant nos émotions d’une énergie autogène et reconductible. Or, il s’avère que c’est cet état lui-même, mésinterprété bien sûr, est devenu non seulement la cause principale de stagnation et du stress, mais il a entraîné à travers l’histoire des grains d’anomie.

Notre monde contemporain prétend vivre un mode de vie versatile et flexible où prédominent technologie et de modernisme, mais en fait cette versatilité ne réside que dans le monde objectif fait d’un ensemble d’images de simulacres répliquées, tel un hologramme sans origine. Cependant, le monde subjectif, qui est le monde émotionnel, ne fait que revivre et incarner inconsciemment une tautologie rigide dès son origine, est loin d’être métamorphosé. Ce monde contemporain est par ailleurs captif et caractérisé par le sacré historique de sa religion, mésinterprétée, qu’il ignore complètement, bien qu’il prétende la plupart du temps vivre sous le toit d’une laïcité.

Le monde musulman inconsciemment dévie et dénature une réalité due à un islam systématique. Le monde occidental, est lui aussi caractérisé par l’institutionnalisation des émotions – fruit également d’un sacré dogmatique mésinterprété –, mais cette dernière engendre nécessairement un effort compensatoire. Le monde musulman, par erreur, élimine et s’élimine inconsciemment de son « Moi » et le remplace par un automatisme, ses actions devenant mécaniques. Le monde occidental élimine lui aussi son « Moi », mais le remplace par l’institution. Dans les deux cas la splendeur de la conscience cosmique est exclue.