Ô oiseau carmin de chaleur
Brillant d’une telle ferveur
Réjouis-toi sur les bords de Loire
Dans les citadelles d’ivoires
Où vécurent de grands penseurs.
Ne soupire plus, ma mémoire
Par un sortilège rêveur
Tu pourras encore entrevoir
Tout ce qu’il reste à concevoir
Ô oiseau carmin
Encore qu’il est ardu d’y croire
Jeunesse, liberté, douceur !
Pourront-elles alors m'émouvoir ?
Je reverrai la noble Loire
Ô oiseau carmin