A Paul Valéry…
Le vent se lève, et elle est partie.
J’atteste de ses ultimes prouesses.
Sa voix résonne comme une promesse ;
« Un matin est gentillesse chérie »
Qu’offre-je à toi qui de rien n’as envie ?
Venue sur cette terre de splendeur,
Vu des miracles te rendant honneur,
Vaincu toutes les batailles de vie.
Désormais je sculpte mon épitaphe.
Alors qu’à tes yeux tout est dérisoire,
Non moins qu’un château de sable illusoire.
Ô Seigneur, ce n’est rien qu’une épigraphe !
D’une tendre chute, tu me délivres
Dans ta clémence, je tente de vivre.