Saisis les Pléiades
“Je suis là !”, sa voix m’appelle de l'extérieur.
“Ouvre les stores d’acier opaque et regarde !”
Ils furent cadenassés pendant de longues heures.
Elle se tint sous un majestueux cerisier.
Une âme florissante qui me rendit gaillarde
Son sourire rayonna, la fit scintiller.
“Reste ! Je t'apporterai les fleurs de saison”.
Elle s'étira dans le firmament réveillé.
Cueillez, cueillez ! La folle jeunesse en floraison !
Que tu saisisses les Pléiades sereines.
Les étoiles rêveuses hors de l’horizon.
Tes sœurs astrales s’illuminent et t’y emmènent.