J’ouvre les yeux et le rêve s’est évanoui
Même en fermant les paupières, il n’a plus de vie
La clarté de cette vision n’est plus qu’une illusion
Rendez-moi cette vie
Tu m’enlaçais, moi, ma chaleur et ma sueur
Bercés de bonheur
Nous vivions tous deux un merveilleux songe
Sans l’ombre d’un seul mensonge
J’effleure du bout des doigts le bouton de ces roses
Lorsque mon esprit s’emballe à en perdre ma prose
Dis-moi quand la tristesse n’aura de cesse de m’abîmer
Je sais, tu détiens la clé
Aujourd’hui je sais, ils sont tous ici pour moi
Qu’en est-il de toi ?
Te souviens-tu quand tu m’as visité
Pas « ça va ? » mais « comment as-tu pu me faire ça ? »
Je perds haleine dans cette guerre déjà vaincu
En oubliant nos corps unis comme un vécu
Tout ça ne deviendrait que l’ombre d’un doux souvenir
Enseigne-moi le chemin pour pouvoir parvenir à te fuir
Je cherche à tâtons une lumière
Quand mon esprit s’emballe et m’attire vers hier
Il me reste encore tant de questions restées sans réponses
Elles abondent, elles m’inondent
Le printemps dévoilé
Je vois le temps filer
Je veux que tu saches que mes sentiments restent inchangés
J’ai cette liberté de pouvoir m’exprimer
Je ne peux plus garder tous ces mots que j’avais réprimés
Soudain, ma mémoire m’agrippe violemment
En me répétant que je suis un être défaillant
Pardonne mon amour mais il m’a pris de court
Elle ne cessera pas
Cette pluie battante en plein été
J’ouvre les yeux et le rêve s’est évanoui
Même en fermant les paupières, il n’a plus de vie
Ce futur, où tu étais là, me glisse entre les doigts
Je sais, tel était ton choix, je m’y fais…
Cette pluie ne cessera pas, ne cessera pas cette pluie
Cette soif qui ne s’apaisera pas, ne s’apaisera pas ici